CYNTHIA H.

coach dynamo, ostéopathe, professeur de yoga.

Coach depuis : Mars 2019

Formation : D.O en ostéopathie, D.U en nutrition, CQP ALS et YTT (diplôme de yoga)

Autres projets : Formatrice santé en entreprise, et professeur d’anatomie

Mouvement préféré sur le vélo : Tap-back, pompes en 3

Musiques préférées : RnB, Hip Hop, Soul

Artiste préféré : Justin Timberlake

Endroit préféré pour les vacances : Beyrouth

Péché mignon : Le café. Plus précisément : un cappuccino Kitsuné Café avec ma musique dans mon casque, installée sur une chaise devant la fontaine du jardin du Palais Royal

JEUNESSE

Je suis née à Paris de parents libanais. J’ai une grande soeur que je considère comme ma moitié. Le reste de ma famille vit au Liban. J’y ai passé tous mes étés plus jeune. Je m’y sens chez moi, c’est comme une deuxième maison.

Ma famille a toujours été un pilier dans ma vie. Nous sommes très soudés, et c’est important pour moi de les inclure dans tout ce que je fais.

Malgré ce que l’on pourrait croire, petite, je n’étais pas vraiment une grande sportive ! Je faisais les activités auxquelles ma maman m’inscrivait : danse classique, tennis, natation… Un peu de tout, mais jamais passionnément. C’est uniquement quand j’ai commencé la danse hip hop que j’ai trouvé un sport “passion”. La musique, le mouvement et cette sensation de liberté m’ont tout de suite emportée.

L’année de mes 11 ans, je me suis faite renverser par une voiture, et j’ai du tout arrêter. Fracture grave du bassin et traumatisme crânien. J’ai été hospitalisée de longues semaines, puis alitée à la maison avec une tonne de traitements. Cet accident reste l’évènement le plus marquant de ma vie. Il a beaucoup joué sur ce que je suis aujourd’hui. Il m’a fait prendre conscience de la chance que j’ai d’avoir 2 jambes et d’être debout. J’essaye de ne jamais oublier cela et de profiter un maximum dans tout ce que j’entreprends, tout en prenant soin de mon corps.

Mon entourage vous dirait que je suis hyperactive, toujours à droite à gauche. Mais je ne le vois pas comme ça. C’est juste ma façon de profiter de la chance d’avoir ce corps et tous mes sens, et la vie devant moi pour découvrir et partager !

ÉTUDES

Cet accident et toute la période de rééducation m’ont aussi fait découvrir l’ostéopathie. À 11 ans c’était sûr : je voulais devenir ostéopathe ! J’ai fait mon collège-lycée en Suisse, mais à mes 18 ans, je décide de revenir à Paris pour commencer mes études d’ostéopathe. 5 ans qui m’ont forgée.

Diplôme en poche, une nouvelle parenthèse s’ouvre : je pars travailler à Montréal. Envie d’ailleurs, de changement. C’est là que j’ai découvert le sport et la richesse du corps. J’ai travaillé dans une clinique pluridisciplinaire (acupuncteur, masseur, thérapeute du sport, kiné), au sein d’un club sportif. Toute la journée, j’étais au contact d’athlètes attentifs au fonctionnement de leur corps, et de coachs qui me partageaient leur approche. Je me suis mise au yoga quasiment tous les jours, au bootcamp, à la course… Le sport est entré dans ma routine quotidienne et depuis je ne peux plus m’en passer ! En parallèle, j’ai fait une spécialisation en nutrition pour compléter mes compétences.

Bref, en un an seulement, je tombe amoureuse de la vie là-bas, de l’équilibre que j’y trouve, et de la qualité de vie. J’y reste finalement 3 ans avant de revenir à Paris.

Aujourd’hui mes valises sont posées et j’ai construit un quotidien à Paris qui me passionne et me motive chaque jour. Pour continuer à apprendre, découvrir et partager, je fais des voyages et de nouvelles formations. J’ai par exemple passé un diplôme de massage thaï à Chiang Mai en Thaïlande. J’ai aussi fait plusieurs formations de yoga vinyasa, et passé mon certificat de coach sportif.

Mes voyages backpack en solitaire m’ont aussi énormément appris sur moi et les autres. J’ai appris qu’il n’y a pas un seul mode de vie. Il ne s’agit pas de cocher les cases du politiquement correct. L’essentiel est d’être heureux et trouver son propre mode de fonctionnement. Par exemple, aujourd’hui j’ai 3 métiers. Alors ma journée type c’est 7h45 dynamo, 10h-18h ostéopathe, et 19h prof de yoga. Beaucoup de gens cherchent “leur voie”. 1 chemin, 1 métier, 1 vocation. Et si en fait la réponse pouvait aussi être dans la multiplicité ? Si on arrêtait de vouloir se limiter ? Qu’on osait se “reconvertir” ou être polygame de métiers et de vocation ? Moi c’est dans la variété que j’ai trouvé mon bonheur, en disant “oui” à toutes les propositions et les nouveaux projets qui m’excitent. Arrêter de se poser mille questions, et oser agir.

« Mes voyages m’ont appris qu’il n’y a pas un seul mode de vie. Il ne s’agit pas de cocher les cases du politiquement correct. L’essentiel est d’être heureux et de trouver son propre mode de fonctionnement. »

Aujourd’hui, toutes mes activités sont liées à l’humain. J’ai la chance que mon métier d’ostéopathe m’ait ouvert la porte à beaucoup d’autres approches. L’ostéopathie rend curieux puisqu’elle nous force à voir au-delà de la simple douleur. J’apprends tous les jours grâce à mes patients. Ils se confient, se dévoilent. Leur corps est le miroir de ce qu’ils vivent. C’est passionnant, je ne m’ennuie jamais !

Quand je repense à tout ce que j’ai appris, aux gens rencontrés, et à tous les préjugés que j’avais sur moi-même et que j’ai fait tomber, je suis fière de moi. Je m’inspire beaucoup des gens qui suivent leur passion en prenant des risques. Même si ils sortent des conventions, même si leur entourage ne cautionne pas, ils vont au bout de leurs rêves. Ils ne remettent pas au lendemain, et savent saisir les opportunités.

SPORT

Le sport est essentiel dans ma vie aujourd’hui. Pour autant, je n’ai jamais fait de compétition ou eu de rapport à la performance.

J’ai toujours fait du sport pour moi, pour me sentir bien, me défouler, me dépasser, me sentir vivre. C’est ce que j’aime chez dynamo. On ne vient pas performer. On vient trouver un moment loin de toutes les solicitations de performance, de succès qui nous contraignent au quotidien. Il n’y pas d’objectif, pas de jugement. On roule, on voit ce qui se passe, et la plupart du temps, on se surprend, on se dépasse.

En plus de dynamo, je pratique 3 fois par semaine du yoga, parfois de la course et régulièrement du renforcement musculaire de type bootcamp. La pratique du yoga est essentielle pour contre balancer l’intensité des cours sur le vélo. Cela me permet de maintenir de la souplesse dans mes jambes et mon bas du dos. Mais aussi de gainer mes abdos et ouvrir mes épaules pour améliorer ma posture sur le vélo. Le renforcement musculaire permet de travailler d’autres muscles et les solidifier.

J’aime beaucoup tester les nouveaux entraînements, mon but étant de ne pas habituer mon corps à une seule pratique physique. À mon sens, on devrait tous varier, diversifier ses activités pour forcer notre corps à s’adapter, à solliciter ses chaînes musculaires différemment, ses articulations dans tous leurs axes et ainsi mettre notre esprit face à de nouvelles contraintes.

NUTRITION ET RÉCUPÉRATION

Quand on sollicite son corps, il faut penser à le laisser récupérer. La base de la récupération est l’hydratation, surtout avant et après l’effort. Les muscles sont comme des éponges. Sèches, elles frottent et cassent ; imbibées d’eau, elles sont malléables et déformables.

Les étirements sont très importants pour récupérer. Pas besoin de les faire tout de suite après la séance, il est même préférable d’attendre quelques heures ou le lendemain. Pour m’étirer, j’ai chez moi un foam roller et une balle de massage que j’utilise pour détendre les jambes et les fessiers. Je suis une fan du baume du tigre et de l’huile à l’arnica de Weleda que j’applique en auto-massage.

« Les muscles sont comme des éponges. Sèches, elles frottent et cassent ; imbibées d’eau, elles sont malléables et déformables. »

Bien sûr l’alimentation est clé. Son pouvoir est tellement plus grand que ce que tu imagines ! J’ai une alimentation très équilibrée. En 2010, suite à une infection grave, mon système digestif a été anéanti. On m’a interdit un tas de choses : alcool, sucres, café, viande rouge, lactose … En gros légumes vapeurs, poissons, féculents autorisés ! Au départ, forcément, c’était l’horreur. Mais, j’ai réappris à cuisiner, apprécier les saveurs, et à compenser les envies interdites par d’autres aliments. Je suis beaucoup plus à l’écoute aujourd’hui de l’impact de ce que je donne comme carburant à mon corps.

Finalement, j’ai gardé cette hygiène de vie plus saine, en tout cas celle qui me convient. Les légumes, c’est la base de mon alimentation. Aucuns produits transformés, principalement du bio. Quasiment pas de sucres, et de l’alcool occasionnellement. Toujours des noix, amandes dans mon sac et dans mes placards. C’est l’encas parfait avec une pomme.

Attention, il n’y pas de règles universelles ! L’essentiel est de trouver son propre équilibre. J’ai appris que pour réussir à se comprendre et s’auto-réguler, nous disposons de pleins d’outils. C’est ce qui m’a mené à la nutrition, au yoga, et au sport. Il faut trouver ce qui nous fait du bien et dans quelles proportions.

DYNAMO

À l’époque je faisais surtout de la course, et cherchais une nouvelle activité cardio. Je suis tombée par hasard sur dynamo. J’ai fait un premier cours avec Clotilde, sans savoir ce qu’il allait se passer. COUP DE COEUR. Je n’ai plus lâché.

Avec le temps et les rencontres avec les coachs, je suis d’abord devenue leur ostéopathe. Quand les auditions se sont ouvertes, l’idée m’a traversé l’esprit de les passer. Mais c’est les encouragements des coachs à postuler qui m’ont fait sauter le pas ! À la base c’était davantage pour me prouver ce dont j’étais capable, sans penser à l’échéance. Aujourd’hui me voilà sur le vélo coach, comblée de bonheur.

« Dans le studio je veux créer une parenthèse dans laquelle on n’est pas guidé par le rythme des obligations et des conventions, mais par le rythme de la musique. »

À mes cours, j’ai envie que les gens déconnectent de leur vie extérieure et qu’ils soient pleinement conscients de ce qu’ils sont en train de réaliser sur ce vélo. On est tellement peu focalisés sur nos sensations et nos besoins dans la routine quotidienne. On s’oublie, on remet au lendemain, et on perd parfois la notion de ce qui est important pour nous. Dans le studio je veux créer une parenthèse dans laquelle on n’est pas guidé par le rythme des obligations et des conventions, mais par le rythme de la musique.

dynamo, c’est un moyen d’expression. À chaque fois que je rentre dans cette salle, je n’ai aucune idée de ce qu’il va s’y passer. J’y ai vécu des émotions de toutes sortes : des victoires, des frustrations, des petits et des grands pas à la découverte de moi. Ce n’est pas du vélo. C’est un mode de communication non verbale, un truc qui passe par le corps, une énergie que l’on crée ensemble et qui fait des étincelles. Comme si ces pédales étaient reliées à une machine extraordinaire à l’intérieur de nous, un deuxième nous muet en dehors de ces murs, et à qui on donne enfin la parole. Chaque coup de pédale fait gronder cette machine. Elle génère de la confiance en nous et nous fait extérioriser toutes les merdes qu’on canalise, le stress et l’anxiété que nous renvoient les normes. Ici, il n’y a pas de perfection. Pas de médaille. Tu rentres gagnant, parce que tu prends ce temps pour toi. Quel kiff !

Je crois que la chose la plus importante que j’ai appris chez dynamo, c’est que “c’est dans la tête”. Cette phrase m’a beaucoup frustrée quand j’étais cliente, surtout lorsqu’on me disait ça en plein double rythme. Mais un jour, on m’a fait monter sur le vélo coach sur ce fameux double rythme. Au début je panique car c’était mon point faible, impossible de le tenir toute la chanson. Pourtant, à ce moment-là j’ai tenu. Mais j’ai tenu À L’AISE, j’aurais même pu aller plus loin. Alors je réalise que “c’est dans la tête”. Je me suis rendue compte que, seule dans mon coin, je ne le tenais pas, mais avec la responsabilité de guider la salle, j’en étais capable.

Est ce qu’il y a d’autres situations dans ma vie où je fais ce choix inconscient de ne pas investir en moi ? Sûrement le plus gros déclic que j’ai eu dans ce studio. On mérite tous de donner le meilleur de soi, de se battre pour soi et de se faire confiance. Depuis à chaque fois qu’on me dit “c’est dans la tête”, je trouve une nouvelle impulsion.

« Ce n’est pas du vélo. dynamo, c’est un mode de communication non verbale, un truc qui passe par le corps, une énergie que l’on crée ensemble et qui fait des étincelles. »

Il faut arrêter de vouloir correspondre à une image extérieure. On n’a pas été conçus dans un même moule. On s’épuise à vouloir être la copie d’un idéal véhiculé sur les réseaux et dans les médias. Un triangle ne rentre pas dans un carré. Ne disperse pas ton énergie là-dedans ! Mets toute ton énergie à être la meilleure version de toi-même. Cette version est unique, prends-en, soin, améliore-la. Avec tes courbures, tes couleurs, tes rêves, ton caractère. Si tu dégages du positif et de la confiance en toi, crois-moi, TOUT peut arriver.

Ne regarde pas à côté de toi pour voir comment “il faut” que tu sois. Regarde à l’intérieur de toi et compose avec.

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